Par Antoine – Agence matrimoniale internationale CQMI
Depuis quelques mois, une phrase revient sans cesse dans mes échanges avec des clients, des abonnés YouTube, des hommes mariés à des Ukrainiennes, des familles installées au Québec :
« Antoine, est-ce qu’on doit s’inquiéter ? »
La réponse courte est : oui, il faut être lucide.
La réponse longue est : non, il ne faut pas paniquer — mais surtout, il faut agir avant de subir.
Entre 2023 et 2025, le Québec et le Canada ont accueilli environ 600 000 immigrants temporaires : travailleurs, étudiants, permis spéciaux (dont les Ukrainiens arrivés après 2022).
? Et aujourd’hui, le système est sous tension.
? Et aujourd’hui, beaucoup de familles commencent à comprendre que le statut « temporaire »… n’a jamais été aussi réel.
Je voudrais commencer cet article par une conversation réelle, récente, avec un client.
Un homme intelligent, travailleur, bien intégré au Québec. Français d’origine, père de famille, respecté par ses collègues québécois.
Il m’écrit après un live sur l’immigration :
« Antoine, vous êtes trop optimiste.
Vous raisonnez Canada… mais en ce moment, c’est le Québec qui décide.
Et le Québec est en train de fermer la porte. »
Puis cette phrase, très forte :
« Si demain la sœur de votre femme doit repartir à cause d’un problème de papiers…
comment votre femme va vous regarder ?
Qui sera le responsable à ses yeux ?
L’homme qui n’a pas su protéger sa famille au sens large.
Parce que vous êtes Canadien… donc vous êtes censé savoir. »
Cette phrase mérite qu’on s’y arrête.
C’est probablement le piège numéro un.
Beaucoup d’immigrants temporaires — français, belges, ukrainiens — pensent sincèrement :
? Tout cela est vrai.
? Et pourtant, cela ne protège pas juridiquement.
Un statut temporaire reste un statut temporaire.
Et aujourd’hui, le Québec a clairement envoyé un message :
on ralentit, on trie, on sélectionne plus durement.
C’est là que beaucoup ont décroché.
Le PEQ (Programme de l’Expérience Québécoise), que des milliers de familles considéraient comme une autoroute vers la résidence permanente, a été supprimé.
À la place : le PSTQ, un système à points.
Quelques chiffres (source IRCC / MIFI) :
? Faites le calcul.
? Même avec un bon profil, les probabilités sont faibles.
Et c’est exactement ce que m’a écrit ce client :
« Vous êtes plus matheux que moi, Antoine… je vous laisse calculer les chances. »
Je le dis clairement, parce que je sais que cela va être repris :
? Les Ukrainiens ne sont pas juridiquement des réfugiés politiques au Canada.
Ils ont bénéficié (à juste titre) de programmes exceptionnels après 2022.
Mais ces programmes étaient temporaires.
Oui, la diaspora ukrainienne au Canada est puissante.
Oui, politiquement, renvoyer des familles en pleine guerre serait explosif.
Oui, je pense personnellement que beaucoup de décisions actuelles servent aussi à faire peur pour réguler les flux.
Mais — et c’est là le point clé —
? le droit ne fonctionne pas à l’émotion.
Un permis expiré reste un permis expiré.
Ce même client m’a écrit :
« J’ai des amis français, très bien payés, en région,
qui vont devoir repartir en janvier et février.
Familles, enfants, intégrés. »
Ce ne sont pas des cas marginaux.
Ce sont des gens discrets, qui ne font pas de bruit, et qui découvrent trop tard que ne pas anticiper, c’est subir.
Je le vois tous les jours à l’agence CQMI.
Un homme pense souvent en termes rationnels :
Une femme (et c’est humain) pense en termes de :
? Quand un problème d’immigration touche un membre de la famille élargie, ce n’est plus un dossier administratif.
? C’est un test du couple.
La phrase de mon client est dure, mais juste :
« L’homme incapable de protéger sa famille au sens large. »
Je vais être très direct, comme toujours.
Si vous êtes :
? Vous devez agir maintenant.
Concrètement :
Comme me l’a écrit ce client :
« Les paroles s’envolent, les écrits restent. »
Il a raison.
Oui, je reste convaincu que le Canada aura besoin d’immigration.
Oui, je pense que les politiques actuelles évolueront après 2026.
Oui, je crois que beaucoup de familles pourront rester.
Mais une chose est certaine :
? Ceux qui n’auront rien anticipé seront les premiers à souffrir.
Et comme me l’a écrit Franck, avec une lucidité que je respecte profondément :
« Mon conseil amical : agir avant de subir.
Et je suis certainement plus optimiste que vous. »
Sur ce point, Franck, nous sommes parfaitement alignés.
Parfait — voici le passage à intégrer dans l’article avec le lien vers le Live 233, rédigé dans le style CQMI pour maximiser l’engagement et la pertinence SEO :
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? Live 233 : En 2026, le passeport compte-t-il plus que l’amour chez les Ukrainiennes ?
? https://www.cqmi.fr/fr/videos-femmes-russie-et-ukraine/item/1256-live233-en-2026-le-passeport-compte-t-il-plus-que-l-amour-chez-les-ukrainiennes
Dans ce live, j’aborde :
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A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL