Lorsque l’on travaille depuis de nombreuses années dans une agence matrimoniale internationale spécialisée dans les femmes de l’Europe de l’Est, on entend souvent cette question, presque murmurée, parfois maladroite mais toujours sincère :
« Mais au fond… quelle est la différence entre une femme russe et une femme ukrainienne ? »
La question est légitime. Elle l’est d’autant plus que, vues de loin, ces femmes semblent partager une culture, une élégance, des valeurs et une vision du couple qui contrastent fortement avec ce que vivent aujourd’hui beaucoup d’hommes en France, en Belgique, en Suisse ou au Canada.
Et pourtant…
À mesure que l’on accompagne des centaines d’hommes dans leur parcours amoureux, on découvre que la différence existe, qu’elle est réelle, mais qu’elle est subtile, presque intime. Elle ne se lit pas dans les clichés, mais dans les détails du quotidien, dans la façon de parler, de cuisiner, d’aimer, de se projeter dans le couple.
Avant d’aborder ces différences, commençons par ce qui unit profondément les femmes de l’Europe de l’Est, qu’elles soient russes ou ukrainiennes.
Dans la grande majorité des rencontres organisées par le CQMI, un élément revient systématiquement dans les échanges avec les femmes russes et ukrainiennes : la fidélité est non négociable.
Là où, en Occident, la fidélité est parfois présentée comme une contrainte ou une valeur « négociable », en Europe de l’Est elle est considérée comme le socle moral du couple.
Une anecdote me revient en mémoire. Lors d’un dîner à Kiev, un client français plaisantait — maladroitement — sur le fait que « personne n’est parfait ». La jeune femme ukrainienne qui lui faisait face a souri… puis lui a répondu calmement :
« La perfection n’existe pas. Mais la loyauté, oui. »
Tout était dit.
Cette vision s’explique en partie par l’histoire, les épreuves collectives, mais aussi par une éducation familiale où le couple est un engagement sérieux, destiné à durer.
Les femmes russes et ukrainiennes n’ont pas honte de vouloir être féminines, attentionnées, présentes pour leur homme. Elles ne perçoivent pas cela comme une soumission, mais comme une complémentarité naturelle.
Beaucoup disent clairement :
En retour, elles offrent une implication émotionnelle forte, une présence réelle et un soutien quotidien.
? Pour mieux comprendre ce socle culturel, on peut consulter des analyses sociologiques sérieuses comme celles publiées par le Pew Research Center, qui montre les différences profondes de valeurs familiales entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest :
https://www.pewresearch.org
Dans les cultures russes et ukrainiennes, cuisiner n’est pas une corvée, c’est un acte d’amour.
Lorsqu’une femme de l’Est vous invite chez elle, elle ne vous demande pas si vous êtes au régime. Elle cuisine. Beaucoup. Et bien.
Un ancien client du CQMI racontait, amusé, que lors de son troisième rendez-vous à Kharkiv, la mère de sa compagne avait préparé suffisamment de plats pour « nourrir un régiment ».
« J’ai compris ce jour-là que j’étais pris au sérieux. »
La cuisine est un prolongement du foyer, un espace de transmission, un symbole de stabilité et de générosité.
Qu’elles soient russes ou ukrainiennes, les femmes de l’Europe de l’Est accordent une grande importance à leur apparence.
Contrairement à certaines idées reçues, ce n’est pas pour séduire tout le monde, mais pour :
Maquillage léger, vêtements élégants, cheveux soignés… même pour aller acheter du pain.
Un client suisse me disait un jour :
« En Ukraine, j’ai l’impression que les femmes se lèvent déjà élégantes. »
Après ce socle commun, entrons maintenant dans les nuances. Car ce sont elles qui font toute la richesse de la rencontre.
Le russe et l’ukrainien sont deux langues slaves, mais leur musicalité est différente.
Cela se ressent aussi dans la communication émotionnelle.
Les femmes ukrainiennes ont tendance à exprimer plus facilement leurs émotions, à verbaliser leurs ressentis.
Les femmes russes, quant à elles, peuvent sembler plus réservées au début, mais développent une profondeur émotionnelle très intense une fois la confiance installée.
Pour une analyse linguistique sérieuse, le site de référence Ethnologue permet de comparer les langues et leur évolution culturelle :
https://www.ethnologue.com
Petite précision qui a son importance… et qui a déjà provoqué plus d’un sourire (ou d’un débat passionné) lors de dîners.
? Le borsh est ukrainien.
Et les femmes ukrainiennes y tiennent beaucoup.
Cette soupe emblématique à base de betteraves, de chou et de viande est un véritable patrimoine national en Ukraine. Dire à une Ukrainienne que le borsh est russe, c’est un peu comme dire à un Français que le champagne vient d’ailleurs.
Les femmes russes ont bien sûr leur propre version, mais en Ukraine, le borsh est presque sacré.
Certaines recettes se transmettent de génération en génération.
L’UNESCO a d’ailleurs reconnu le borsh ukrainien comme patrimoine culturel immatériel, ce qui en dit long sur son importance :
https://ich.unesco.org
Sans tomber dans les stéréotypes, on observe souvent des différences physiques subtiles :
Ces différences sont évidemment liées à l’histoire, aux mélanges culturels et aux influences géographiques.
Mais dans les deux cas, la féminité est assumée, cultivée et valorisée.
Après tant d’années à accompagner des hommes dans leur quête amoureuse, une chose est certaine :
? on ne tombe pas amoureux d’un passeport, mais d’une personne.
Les femmes russes et ukrainiennes partagent un socle commun exceptionnel pour la construction d’un couple stable : fidélité, valeurs, féminité, implication.
Leurs différences sont réelles, mais elles enrichissent la relation plutôt qu’elles ne la divisent.
Au final, ce qui compte, ce n’est pas de savoir si le borsh est ukrainien ou russe (même si, oui, il est ukrainien), mais de trouver une femme :
C’est précisément la mission du CQMI – Agence matrimoniale internationale : créer des rencontres authentiques, humaines et durables.
Parce que l’amour, lui, n’a pas de frontière.
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL